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La candidose mammaire est un mal très fréquent chez les femmes allaitantes. Si de nombreuses mères craignent d’en souffrir, c’est avant tout à cause des douleurs horribles qu’elle provoque. Si vous en souffrez, voici comment enrayer cette infection fongique avant qu’elle ne mette en péril votre allaitement.
La candidose mammaire : que faut-il entendre par là ?
La candidose mammaire (mycose mammaire) est une infection fongique causée par le champignon Candida Albicans présent naturellement dans notre microbiote. Celui-ci se développe très vite lorsque toutes les conditions lui sont favorables (chaleur, humidité, consommation d’antibiotiques, etc.). Pour en savoir plus sur ses causes, vous pouvez visiter le lien que voici.
Qui consulter lorsqu’on souffre de candidose mammaire ?
Dès que les premières douleurs mammaires apparaissent pendant l’allaitement, vous devez vous empresser de prendre rendez-vous avec une sage-femme ou votre gynécologue afin de confirmer le diagnostic. Ce n’est qu’après cela que vous pourrez démarrer le traitement adéquat.
Il s’agit généralement d’un antifongique local sous forme de crème ou de gel buccal que vous devez appliquer sur l’extrémité de la mamelle et la bouche du nourrisson après chaque allaitement durant une période de trois semaines. Il peut aussi vous être prescrit un traitement par voie orale. Toutefois, quelle que soit la nature du traitement, vous pourrez continuer à allaiter votre enfant.
Comment traiter naturellement la mycose mammaire ?
La candidose mammaire peut être prise en charge naturellement lorsqu’elle est encore supportable. Il faut simplement poser, sur votre mamelon et sur les lèvres de votre nourrisson, une compresse de bicarbonate de soude avant et après chaque allaitement. Mais attention, il faudra veiller à la diluer au préalable dans de l’eau et à ne pas utiliser la même compresse avec votre bébé.
L’extrait de pépins de pamplemousse peut aussi être utilisé en solution diluée avec un coton-tige. Appliquez dans ce cas, 5 à 10 gouttes en moyenne pour 30 ml d’eau, sur les mamelons et les aréoles après la tétée.